La fresque perdue, recouverte, de Léonard de Vinci, à laquelle on n’a pas accès, La Bataille d’Anghiari ; Paloma, La Femme qui traverse ce récit (qui court) ; le peintre Rueda, fils de fasciste ; Goio, l’homme que rencontre l’auteure, une correspondance s’établit et mène au récit, une guerre silencieuse, au secret – une lutte ?, des morts et des prisonniers politiques (Goio emprisonné) ; l’ETA, Euskadi Ta Askatasuna (ou Pays basque et liberté, en basque) ; et puisque personne ne peut vraiment parler alors Marie Cosnay convoque ceux, des chevaliers, qui traversent ce territoire, et le sien plus vaste de ses lectures ou des séances de cinéma, Jeremiah Johnson comme témoin-interprète d’une tragédie ; Marie Cosnay interroge ; elle-même, aussi, compte tout, les années – les siennes, les morts, les oiseaux, les mégawatts… Après À notre humanité, la Commune de Paris, le massacre des communards, et avant la guerre faite aux sans papiers, Entre chagrin et néant et Comment on expulse, responsabilités en miettes, et encore une vingtaine de textes, voici La Bataille d’Anghiari.