Trois Meurtres

Cheyne éditeur

Une mort est mon berceau de nuit. J’y demeure bien camouflée. Je ne sais pas quand elle va cesser si elle cesse. J’attends qu’elle flamboie. Le jour va venir. Encore deux heures. À cette nuit et au jour levant, je pose des questions. En une nuit les lagerstroemias sont déplumés. Des branches sont grêles. Quelques petites feuilles dorées sont piquetées de froid. Devant moi je trouve des places vides, gelées. Et si je m’attachais la haine. Je crains un regard détaché de visage dans un visage détaché de corps.

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